Faire du vélo

La pratique du vélo a le vent en poupe ! Le Pays des Herbiers s’est engagé à développer son usage sur son territoire en aménageant des itinéraires entre les communes et en proposant de nouveaux services. Vous aussi passez du volant au guidon !

 4 BONNES RAISONS DE SE METTRE AU VELO !

PLUS RAPIDE, PLUS PRATIQUE

Sur moins de 5 km le vélo est plus rapide que la voiture, temps de stationnement compris (source : ADEME). Comme vous évitez les bouchons, le temps de trajet est prévisible ce qui limite le risque d’être en retard. Le vélo à assistance électrique vous permet d’effectuer des trajets encore plus longs et de réduire votre fatigue !

BON POUR LA SANTÉ, BON POUR LE MORAL !

Faire du vélo tous les jours pour aller au travail, à l’école, faire des achats…, ça maintien en forme ! En pratiquant une activité physique régulière vous limitez le risque de contracter une maladie chronique (maladie cardio-vasculaire, diabète, cancer, stress…). Se déplacer à vélo c’est aussi profiter des aménités du cadre de vie : l’air frais, le chant des oiseaux, le paysage, c’est aussi bon pour le moral ! Il suffit de prévoir un bon équipement adapté à votre vélo et à enfiler en cas d’intempérie.

D’après l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) le manque d’activité physique tue 28 000 personnes par an en France. La pratique des modes actifs (vélo et marche) est l’une des principales solutions pouvant enrayer cette problématique !

ECONOMIQUE

En limitant l’utilisation de votre voiture vous économisez en frais d’entretien, de carburant et vous participez à réduire l’usure des routes. Dans certains cas, le vélo est une alternative efficace à une deuxième voiture dans un ménage. Une enquête réalisée auprès des adhérents d’Automobile Club Association estime que le coût d’un véhicule diesel en 2019 est compris entre 5 000 € (pour une Dacia Logan) et 9 800 € (pour une Peugeot 308). Le coût toujours plus important d’année en année avec l’augmentation des assurances, du coût des carburants ou encore des contrôles techniques.

Il est aussi plus facile et moins coûteux d’entretenir et de réparer son vélo que sa voiture. Outre la marche, le vélo reste le mode de déplacement le plus rentable !

BON POUR L’ENVIRONNEMENT ET LA QUALITÉ DE VIE DE TOUS

A vélo vous limiter la pollution, vous économisez la quantité de gaz à effet de serre qui n’est plus rejetée par votre voiture. Sans compter qu’une bicyclette a une empreinte de fabrication minuscule par rapport à une voiture. Augmenter le nombre de cyclistes c’est aussi économiser de la place dans nos centres villes en créant plus d’espaces de rencontre et de lieux apaisés (moins de bruit, de pollution et de parkings pour les voitures).

CONTRAIREMENT A CERTAINES IDEES REÇUES :
  • Le vélo fait partie des modes de transports les moins accidentogènes contrairement aux deux roues motorisées.
  • Le risque d’accidents est d’autant plus faible que les cyclistes sont nombreux. Pour être mieux vu certains équipements sont obligatoires et notamment l’éclairage (voir les conseils pratiques sur le site de la FUB).
  • Faire ses courses en vélo c’est possible ! Il suffit d’avoir l’équipement qui convient : porte bagage avec sacoches, panier. Cela permet de privilégier les petits commerces notamment ceux en centre-ville. Et pour emmener les enfants à l’école vous pouvez aussi opter pour un vélo cargo (triporteur avec 3 roues ou biporteur avec deux roues ou vélo rallongé).

DES CONSEILS DE SÉCURITÉ

  • Je porte un gilet rétro-réfléchissant pour être encore plus visible (obligatoire sur les routes non éclairées la nuit et hors agglomération),
  • Le port d’un casque n’est pas obligatoire pour les + de 12 ans mais fortement recommandé,
  • Aux intersections, je me place un peu en avant des véhicules, cela me permet de toujours être vu,
  • J’anticipe chaque changement de direction et je signale mon intention de tourner en tendant le bras,
  • A vélo, en ville, je ne serre pas à droite, je laisse un mètre de marge pour éviter les portières …
  • J’ose occuper la chaussée en son milieu
  • Et bien sûr, je respecte le code de la route

Pour en savoir +, consulter la plaquette « circulez à vélo en toute sérénité ! »depliant4volets_circuleravelo_charteetat_sept2020_hd_sansreperes

Retrait de points, amende : quelle sanction en cas d’infraction à vélo ?

Retrait de points et amendes

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Question-réponse

Un salarié peut-il être licencié à cause du retrait de son permis de conduire ?

Vérifié le 07/08/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Oui, dans certaines conditions, un salarié dont le permis de conduire est suspendu ou retiré peut être licencié. Le licenciement peut être justifié si le salarié utilise régulièrement un véhicule dans le cadre de ses fonctions.

L'employeur peut licencier le salarié qui a fait l'objet d'une suspension ou d'un retrait de son permis de conduire. C'est le cas si la suspension ou le retrait de permis ont eu lieu pendant le temps de travail.

Dans cette situation, les fonctions du salarié doivent nécessiter obligatoirement l'usage d'un véhicule soumis à la détention d'un permis de conduire (VRP, routier, livreur, ambulancier...). Et la perte temporaire ou définitive du permis doit constituer un trouble objectif au bon fonctionnement de l'entreprise.

L'employeur doit ainsi justifier qu'il subit un préjudice du fait de la suspension ou du retrait du permis de son salarié.

Le licenciement pour trouble objectif au bon fonctionnement de l'entreprise ouvre droit, si le salarié remplit les conditions pour en bénéficier, aux indemnités suivantes :

Selon les circonstances, l'employeur peut licencier le salarié pour faute (simple ou grave). La faute grave peut être reconnue, par exemple, si le permis de conduire d'un chauffeur routier a été retiré ou suspendu pour cause de conduite en état d'ivresse pendant les heures de travail.

Autre possibilité : l'employeur peut se contenter de suspendre le contrat de travail du salarié dont le permis a été retiré ou suspendu (prise de congés, période de formation...), le temps que celui-ci récupère son permis de conduire.

Des dispositions conventionnelles peuvent prévoir une obligation de reclassement (secteur des transports routiers, par exemple). Dans ce cas, le licenciement ne peut être effectif qu'en l'absence de reclassement possible.

Si la suspension ou le retrait du permis de conduire résulte de raisons médicales et que le salarié est reconnu inapte à conduire par le médecin du travail, l'employeur devra d'abord essayer de le reclasser. Si cela s'avère impossible, l'employeur pourra le licencier pour inaptitude.

 À noter

l'employeur doit demander au salarié amené à conduire un véhicule dans le cadre de ses fonctions de lui présenter son permis pour s'assurer que le permis n'est ni suspendu, ni annulé. En revanche, il ne peut pas demander à connaître le nombre de points restant, car cette information est personnelle.

Lorsque le salarié a fait l'objet d'une suspension ou d'un retrait de son permis de conduire en dehors de l'exécution du contrat de travail, aucun licenciement pour faute ne peut être prononcé.

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